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  • Et pourquoi pas !!!

         Un petit billet très bref pour saluer l'an neuf. Et une idée pour passer toute l'année au vert : la lecture. La preuve ? On dit que c'est en forgeant que l'on devient forgeron et bien de la même manière en lisant on devient liseron!!!

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  • Un brin de philosophie pour occire l'année en douceur

        Depuis qu'un certain débat agite les microcosmes politiques de deux galaxies se voulant représentatives, revient sans trêve la sempiternelle déclaration des droits de l'homme et du citoyen dont notre pays se gargarise à s'en faire exploser les amygdales. Afin de rafraîchir ma mémoire, parfois claudiquante, je me suis décidé à une relecture dudit texte. Je vous rassure tout de suite, je n'ai pas franchi le cap du premier article. Comment vouer crédit à un texte dont la base numéro un repose sur des sables mouvants ?

          "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits". Ben voyons ! Fils d'ouvrier, fils de notaire ? Pareil ! Fille de paysan, fille de P.D.G. ? Idem ! Bien basané, pâle de peau ? La même chose ! Pauvre/riche, grand/petit, intelligent/demeuré, laid/beau, rural/urbain ? Tous égaux ! A preuve, au fronton des édifices civils cette maxime dont nous sommes si fiers : Liberté, Egalité, Fraternité. Il me semble nécessaire de disséquer le mot en sandwich dont la révocation, à mon humble avis, permettrait aux deux autres de retrouver la plénitude souhaitable de leur sens.

           L'égalité de naissance est un concept tellement improbable que l'on peut le dessiner comme une utopie. Qu'existe-t-il dans la Nature qui soit d'emblée égal à ses semblables ? Chaque couvée, chaque portée, présente son lot de faibles et de forts. C'est ainsi, ni juste, ni injuste. Naturel. L'homme fait partie intégrante de la nature et subit cette loi immuable. A cette différence près qu'il sait et peut ( s'il le désire ) niveler les inégalités inhérentes aux aléas de la naissance. Cette faculté a un nom : l'équité. Ce petit mot magique permet de raboter ce qui est en trop et de rajouter là où il y a défaut. Non dans le but que les hommes d'où qu'ils soient deviennent égaux mais juste pour qu'on les traite de telle manière que les disparités initiales dont ils ne sont responsables deviennent caduques.

        Et puisque nous aimons montrer l'exemple, mon voeu le plus cher serait que l'on revisite ce slogan fer de lance d'une nation libertaire afin que nous nous enorgueillissions de cette maxime : Liberté, Equité, Fraternité.

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  • Des livres et nous... du mal!

        Un petit plagiat d'un titre phare de Romain Sardou (bon bouquin soit dit en passant) pour un plaidoyer pour la lecture en cette saison où les jours plutôt gris basculent très vite de l'aube à la nuit. Quelle meilleure distraction, pour qui s'en réjouit, que celle de la lecture. Du ciel sous bâche ? Un petit roman africain à l'ombre des banians ou sud-américain dans la pampa argentine ! Quelques bleus à l'âme ? Un livre recelant l'humour nécessaire à la guérison (l'embarras du choix est tel qu'un conseil est superflu) ! Besoin d'amour ? Tous les ouvrages hissant ce sentiment à toutes les cîmes du possible en empruntant tant de chemins différents qu'il semble improbable qu'il n'en existe pas au moins un pour chacun ! La hantise du temps qui passe ? La philosophie sous toutes ses formes, qu'elle soit laïque ou religieuse, transformera cette crainte en remettant à leur juste place ces vilains démons mortifères qui hantent parfois nos pensées !

        La lecture est un hâvre où chaque sentiment peut se reposer, une source à laquelle tous les tracas peuvent s'abreuver. Le temps d'un livre on part si loin, si bien, si fort, que les valises qui encombrent parfois nos existences avec leur triste pragmatisme restent sur le quai de la gare d'embarquement, trop pesantes pour voler avec nous. A tel point que parfois, lasses de nous attendre, certaines se dégonflent incapables de résister au mépris avec lequel on les a traitées le temps d'une lecture. Il faut dire que les héros de certains ouvrages ont des tracas tellement plus douloureux que les nôtres que l'on ne se sent plus le droit de s'appitoyer sur soi-même au retour du voyage.

           Délivrons-nous du mal en nous soignant donc d'une manière naturelle et festive : la lecture. Le traitement ne coûte rien... ou presque. Que le trajet jusqu'à la plus proche médiathèque.

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  • Piège nuptial

          Pas de gorges chaudes ni de scoops révélateurs. Il ne s'agit là que du titre d'un livre de Douglas Kennedy initialement paru sous le titre "Cul-de-sac". Cadeau de Noël. Ceux qui me connaissent savent bien que m'offrir, allez ! Un bouquin, ou deux, et voilà ! Pas à se creuser la tête, ils savent que cela me fera plaisir... d'autant plus s'il s'agit d'un bon livre. C'est en l'occurence le cas , suspens, humour, originalité. Avec toutefois un bémol, en ce qui me concerne uniquement : le style, et dans un moindre degré le genre. J'ignore si l'ouvrage a été édité chez Gallimard (série noire) lors de sa sortie première mais il l'aurait mérité dans tous les cas. Et c'est là que le bât blesse dans mon cas.

           Je crois que j'ai abusé de ce genre dans ma folle jeunesse et qu'un sentiment de déjà lu s'impose tout naturellement. Cela, je l'avoue, me gâche un peu le plaisir de la lecture. Et, sans vouloir me montrer doctoral, ce n'est pas le genre de la maison, je ne saurais que trop conseiller à ceux qui aiment lire de s'investir dans toutes sortes de genre et de jongler de l'un à l'autre et d'un ouvrage au suivant afin de ne pas amener le curseur à son paroxysme dans un genre littéraire bien établi. Cette remarque n'a d'autre but que d'inciter chacun et chacune à ne pas chercher à tout prix à dévorer un auteur que l'on découvre de A à Z sans se ménager des pauses, assez longues si l'on s'en sent le courage, car la même mélodie interprétée sur différents tempos finit toujours par un peu lasser. Il est déjà tellement difficile pour un écrivain de trouver son style que l'on ne peut imaginer que celui-ci soit variable et intéressant à l'infini d'un ouvrage à l'autre.

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  • Deux mille.... ?!

    • Le 26/12/2009

            Je me dois d'avouer que je suis surpris par la réactivité des visiteurs de ce site. Celui-ci n'existe que depuis le 09/12/2009, avant cette date je n'étais pas certain qu'il soit référencé donc je n'y oeuvrais point, et voilà qu'une quinzaine de jours plus tard la barre des deux mille pages consultées pourrait être franchie aujourd'hui. Je suis bien sûr très agréablement surpris par cette activité à laquelle je prêtais peu foi au départ.

            Je profite donc de ce début de matinée de fêtes de fin d'années où d'autres activités réclament ma présence pour remercier tous ceux qui sont déjà venus visiter ce site et tous ceux qui y viendront par la suite. Cette présence m'est précieuse et ne peut que m'encourager à continuer. Pas d'écrire, je gère ça très bien tout seul, mais à venir alimenter ce site en textes car j'ai la chance de posséder un stock conséquent... avantage de l'âge... mouais bof !

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  • De l'importance des mathématiques dans le traitement des blessures du coeur

          Au commencement il n'y avait rien. Affaire à suivre ! Puis vint l'homme. Qui, après quelques milliers d'années, installa ses troupeaux en ville. Pour les gérer, il inventa la politique afin de mieux orchestrer le chaos. Entretemps, les lois avaient vu le jour, le savoir avait crû de siècle en siècle et avec lui les mathématiques et la philosophie. Ces deux matières étaient indissociables et leur enseignement se prodiguait en commun.

          Au jour d'aujourd'hui, l'interpénétration de ces deux disciplines a pratiquement disparu, et certainement pas par le plus grand des hasards. Exit Platon, Euclide, Pascal, Newton, Descartes et tant d'autres. On traite désormais les problèmes économiques sans tenir compte de la philosophie et l'on n'intègre pas les mathématiques pour le mieux-être de l'humain. Pourtant, afin qu'un problème soit traité de manière juste et sereine, ne serait-il pas judicieux de poser les bases initiales de son étude, d'établir toutes les vérités à son propos en se référant au précepte des trois passoires de Socrate quant à la Vérité ? Quelle est cette vérité ? D'où vient-elle ? A-t-elle une quelconque utilité ?

           Tout problème de société, qu'il soit économique ou social, se doit d'être étudié dans le respect des deux sciences qui sont à même de le régir. Comment résoudre un problème dont les données seraient erronées et comment mettre en pratique une théorie fallacieuse ? Seul le point d'équilibre entre ces deux points de vue permet d'élaborer un dispositif à la fois juste et usuel à tout problème d'ordre humain qui se pose. Peut-être alors commencera-t-on à se poser la vraie question : vaut-il mieux vivre pour exister ou exister pour vivre. Ce qui recentre la question du travail vers des valeurs de respect et de répartition plus juste des richesses produites tout en limitant les besoins à ce que réclame le nécessaire vital.

           Et comme ce blog est par essence consacré à la lecture, je ne saurais trop vous recommander la lecture du roman de Denis Guedj : "Le théorème du perroquet" qui aborde ce sujet d'une manière autrement plus brillante que l'ébauche que je vous ai livrée ci-dessus. Je vous concède que la lecture de cet ouvrage ne peut prendre tout son sens que si l'on possède des notions mathématiques un peu poussées.

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  • Lecture et bonne santé

               D'après une étude scientifique réalisée par mes soins auprès d'un échantillon représentatif de une personne (sic), je suis arrivé à la conclusion que lire peut permettre à l'homme de demeurer en bonne santé. Il suffit pour cela qu'il dispose d'une bonne vue, d'une loupe et d'un fascicule vulgarisateur. Que doit-il lire? La liste des ingrédients que contiennent tous les produits alimentaires qu'il achète. C'est pour cette raison qu'il doit posséder un bonne vue afin de repérer sur l'emballage cette mention obligatoire... rédigée en français! La loupe lui sert alors à parvenir à déchiffrer les caractères écrits si petits qu'on a l'impression que les mots se touchent. Le petit manuel lui est dès cet instant utile pour comprendre ce qu'il lit. Car les agro-industriels sont malins (nous n'en doutions pas une seconde !) et s'ingénient depuis quelques années à remplacer la série terrible des E (de 100 à 980) par leur traduction en lettres. Ce n'est pas par pur souci de vérité. Que nous importe d'ailleurs que le E 225 soit le sulfite de potassium ou le E 472a l'ester diacétyl-acétique d'acides gras ! A moins d'avoir usé nos fonds de culotte pendant des années sur les bancs de la faculté de chimie cela ne nous parle pas. Mais nous perturbe car nous avions appris à nous méfier de ces rafales de E qui se font concurrence sur les emballages.

          Et c'est là qu'intervient le petit fascicule et la propension de l'homme a utilisé la lecture afin de se maintenir en bonne santé. Car tous les additifs alimentaires ne sont pas à mettre à la poubelle (quoique !) certains sont innofensifs mais d'autres sont redoutables voire cancerigènes ou cancerogènes ( la différence n'est pas subtile). En utilisant un guide du type du mien (Les additifs alimentaires. Corinne Gouget) on peut laisser sur les rayons les produits en charge de nous empoisonner et prendre ceux dont les concepteurs ont eu à coeur (ou à porte-monnaie) de privilégier des ingrédients sains. Car il ne faut pas se faire d'illusions, si nous ne forçons pas les agro-industriels à réviser leurs cons positions (jeu de mots) ils peineront à le faire d'eux-mêmes.

         Je vous accorde que la lecture et l'étude pendant la rude épreuve des courses ne fait pas gagner de temps mais un peu de saine lecture vaut bien qu'on y sacrifie quelques minutes surtout si au final on gagne quelques années de vie... en faisant travailler des producteurs à visage humain plutôt que l'industrie chimique.

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  • De l'importance de la lecture dans le traitement du climat

           J'ai récemment découvert l'existence d'un géophysicien de renom : Vincent Courtillot par le biais d'une émission radiophonique ( Parlons.net ). Cet homme a étudié pendant trois ans l'incidence de l'homme sur le réchauffement climatique. Ce qu'il en pense et ce qu'il jugerait préférable de faire, je vous laisse libres de le découvrir et de vous faire votre propre opinion sur ce qui agite l'actualité depuis quelques semaines et continuera sans doute à le faire durant encore quelques mois. Je n'ai de toute façon aucune compétence intellectuelle dans le domaine qui est le sien pour infirmer ou dénier ce qu'il présente d'ailleurs comme sa vérité car cet homme s'avère de toute évidence soucieux de tolérance et ouvert à tous les septicismes. Je précise là que titulaire d'une chaire, il a enseigné tout ce que valide le GIEC avant d'avoir étudié de plus près de quoi il ressort. Je m'avoue toutefois dubitatif depuis l'avoir entendu s'interroger sur les chemins que souhaitent nous faire prendre nos dirigeants et me demande si les priorités qu'il annonce plus urgentes ne sont pas les vraies.

            Tout ce doute est en fait né, outre le calme et la clarté de son discours, de ses explications quant à la constitution du GIEC (Groupement d'Experts International sur l'Evolution du Climat ) et le tour de passe-passe établi après que celui-ci ait rendu son rapport. Au départ, un rapport de plus de mille pages synthétisant les rapports, études, expertises et conclusions, sanctionnant de longs mois d'étude. A l'intérieur de ces mille pages, un nombre important d'annotations d'experts exprimant leurs doutes. MIlle pages, c'est long à lire. Le GIEC a donc résumé sa pensée en un recueil de cinquante pages destiné aux scientifiques. Puis dans un fascicule d'une trentaine de pages dévolu aux conseillers politiques des dirigeants du monde. Dans ces deux synthèses ,tous les avis à contrario ont disparu et seule subsiste une ligne unique de pensée révélant l'unanimité des experts réunis. De surcroît, le rapport de mille pages n'a pu devenir accessible aux responsables politiques qu'après qu'ils aient ratifié et approuvé le fascicule de trente pages. Curieuse manière d'informer et étrange chronologie pour ce que l'on aimerait de la rigueur scientifique. De là à conclure à un complot dévolu à des visées financières, il y a un fossé monstrueux que je ne me risquerai pas à franchir par manque d'informations précises.

              Une chose m'apparaît en revanche indéniable et inquiétante c'est qu'une lecture doit être complète avant de valider un texte. Et que le résumé dudit texte n'a pas droit de citer s'il omet sciemment tout ou partie de ce qui compose le texte initial. Comment saurait-on avoir un avis sur un sujet dont on ne serait informé qu'à demi ? D'autant qu'en général ce qui est omis est ce qui dérange les rédacteurs. La pensée unique est un drame dont il faut se défier à défaut de quoi la lobotomisation latente par un traitement larvé de l'information deviendra une norme dont on peinera à s'extirper. Je doute que les peuples, au sens vulgarisé du terme, en sortent grandis.

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