Lisez plus pour dépenser moins !!!

      Ce petit plagiat d'un slogan qui fit parler en son temps ne fait nullement référence au journal "La tribune" pas plus qu'à tous les livres consacrés aux chicanes à franchir pour passer d'une catégorie d'impôts à une autre... inférieure s'entend. L'économie n'est pas mon domaine de prédilection... ni de compétence et je cherche dans les petits billets (pas encore cotés en Bourse) de ce blog un raccourci vers Epicure plutôt qu'à me faire le chantre de la thésaurisation. Une majorité d'entre nous se plaint, sans doute à juste titre, de peiner pour amener un mois à l'autre et de devoir mettre les patates plus souvent que la langouste sur la table dans la dernière ligne droite qui précède la paye. Pourtant, la vente de plats préparés, élaborés ou basiques, ne cesse d'augmenter année après année. Peut-être serait-il temps de se réintéresser à un genre littéraire délaissé : les livres de cuisine.

     Dix euros le kilo de carrottes râpées (quand l'élément de base n'en coûte même pas deux), quinze à vingt euros le kilo de plat en sauce ( ça laisse rêveur lorsqu'on sait le prix de la farine et de l'eau), sept euros le kilo de pommes de terre épluchées ( ils doivent l'amortir facile le couteau économe). Sans omettre le prix d'un simple sandwich valant souvent deux fois le prix d'une baguette et d'un camembert (au lait cru s'il vous plaît). Je ne vais pas dresser la liste de toutes les ficelles des agro-industriels, j'ai d'autres choses à faire d'ici la fin du mois. Je ne parle pas non plus des cochonneries diverses glissées au coeur de tous ces plats élaborés en France ( pour les ingrédients, à vous de deviner) exhausteur de goût, conservateur, émulsifiant, colorant... ! Bannissons au maximum de nos caddies tous ces produits économivores et suspects. C'est de la merde ! comme disait Jean-Pierre Coffe (non ! traître, vendu, capon, félon ! ) ma grand-mère. Apprenons ou réapprenons à cuisiner.

      Les objections sont multiples, je sais : temps, méconnaissance, étroitesse des cuisines, âge du capitaine... Stop aux mauvaises excuses ! Il faut savoir ce que l'on veut ! On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre ( l'expression s'arrête là car je me sers chez un crémier). Et puis, si l'on aime manger, c'est un plaisir de cuisiner... qui n'empêche pas les célibataires de voir les choses en grand et de congeler de petites barquettes à retrouver les soirs de speed ou de rendez-vous coquin. Parce qu'entre nous soit dit les plats que l'on cuisine soi-même ont quand même un tout autre goût que ceux que l'on trouve dans le commerce ( si vous avez un doute jouez à râper de carrottes) et cette saveur magique des choses que l'on a pris soin d'élaborer. Quant aux recettes, car il est vrai que les livres ne sont pas donnés, les mamans se font toujours un plaisir de les communiquer et pour ceux qui n'auraient plus leur mère ou préféreraient s'élever seuls Internet constitue un gisement inépuisable de source d'inspiration. Chacun sera sans doute surpris de constater le bienfait financier de cette activité culinaire et l'argent ainsi économisé pourra servir à acheter... des livres chez le bouquiniste du coin.

Commentaires

  • Fleurdelyss
    Bonsoir Eric
    Merci pour votre message. Votre expérience de Famille d'accueil doit être très enrichissante....
    Je découvre votre site et l'article que je viens de lire est très intéressant et criant de vérités.
    Je vous souhaite une bonne continuation.
    A bientôt
    Fleurdelyss
    • 2. Le 09/03/2010
    Bonsoir !

    Tout à fait vrai ce que tu dis... Voilà à peu près un an que je me suis réellement mise à la cuisine. Mais j'ai découvert que c'était moins cher, meilleur, plus varié, adapté aux goûts de chacun... et en plus j'y prends beaucoup de plaisir (au départ, la cuisine c'était ma bête noire). Comme tu le dis, il suffit de s'y mettre!

    Bises,

    Sandra
  • Henri
    • 3. Henri Le 15/01/2013
    hé didon, et tous les ceusses ki bouffent chez Mac Beurk, la merdre au moindre prix avé l'eau baizité au fond du couloir...yen na beaucoup taussi mon frére.
    Sont tous fous les zhommes
    Bien à toi

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